Il en faut peu... pour être heureux! très peu pour être heureux.... talalalalaal
Bref, poème introductif au festoiement d'une année supplémentaire de Sonylas, Dé Majeur sur clé de Fa :
*Stefours recherche parmis ses papiers étalés sur la table les notes de ce poème, montrant des signes d'impatience par des raclements de gorges et quelques gouttes de sueur perlant son front : "je sais que ma place en raid est en jeu putain! il me faut ces précieuses lignes!"
L'espoir renait lorsque d'un coup d'oeil furtif, l'ursidae reconnait un coin écorné d'une feuille couleur beige à l'apparence plutôt neuve. Il s'empresse d'écarter le reste des innombrables dossiers qui polluent sa table, et saisi la feuille d'un coup de poignet sec. En parcourant les lignes inscrites, l'ours, animé d'une motivation sans faille, reprend sa respiration et son calme en se rassurant à la vue de son poème.
- "Fiou! C'est pas passé loin! Un peu plus et j'aurais encore été la risée de mes confrères!"
Stefours se dirige alors d'un pas certain vers l'autre coté de la piece pour saisir son téléphone ultra dernier cri (il faut bien que je me venge dans mes textes!) et envoyer le poème en texto à ami et confrère Sony l'Ours.
Voici le fameux poème :
"Epées croisées, fers aux pieds,
L'Homme à l'allure chanceleuse renverse sa bière, bien qu'il fut l'heure de la prière
D'une main égantée, il s'empare d'une poupée éventrée
et s'écrie, comme une curieuse pie
-ô dulcinée de mon coeur, il en faudra plus pour être le bourreau de mon malheur...
Stefours n'a pas eu le temps de finir son poème, son portable dernier cri, il faut le rappeler, vient de s'éteindre, en manque de batterie.
S'en suit une multitude d'évènements s'enchainant à une vitesse des plus incroyables provoquant ainsi la plus grande catastrophe jamais connu à ce jour.
Mais tout d'abord l'histoire du poussin jaune :
"La belle après midi fit place à une nuit étoilée des plus belles racontées. Mes plumes, pensait l'oisillon, sont plus resplendissantes à la lumière de la lune, cette lumière bleutée qui n'est qu'un reflet mais qui suffit à émerveiller mes sens d'oiseaunours. La forme jaune et discrète se dirige d'un pas feutré vers une marre située à quelques centaines de mètre de son ancien rocher/abri. Une fois arrivé sur place, l'oisours aperçoit son reflet dans l'eau et le contemple comme s'il rencontrait un frère ou une soeurette.
Quand soudain, une carpe géante édentée sort de l'eau croque l'oiseau et l'éjecte ensuite en tant que détritut."
Fin du chapitre 1 : Jour d'anniversaire de Sonylas